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    Le projet organisant et la dynamique des acteurs dans le projet d'aménagement pour une pensée du projet "par" le design

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    Mémoire numérisé par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Université de Montréal

    Le projet organisant : vers une ontologie du projet d'aménagement

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    Codirection: Dr. Gonzalo LizarraldeLes projets d’aménagement souffrent de problèmes de performance et de décalages significatifs entre ce qui est planifié et est effectivement réalisé. L’objectif principal de la thèse est d’examiner le phénomène permettant au projet d’aménagement de s’organiser et de se réaliser. L’hypothèse générale avance que :  Les projets influencent, transforment et créent les organisations qui les réalisent, selon un processus dynamique et récursif de structuration et d’organisation. Ce processus d’« organisation active » génère des transformations – organisationnelles et processuelles – liées à la nature même du projet. Pour vérifier cette hypothèse générale, une grille des ontologies a été élaborée, sur la base de quatre champs de connaissances, soit : (a) l’organisation et ses structures ; (b) le projet et ses processus ; (c) l’artefact et sa conception et ; (d) la dynamique des acteurs. La mise en relation de ces champs de connaissances fait appel à l’approche systémique à l’intérieur du cadre paradigmatique de la complexité. La méthodologie se déploie en trois volets, répartis sur les cinq articles de la thèse : l’article no1 présente une exploration théorique de la problématique ; les articles no2, 3 et 4 déploient des études de cas et des case survey ; l’article no5 propose une étude de cas longitudinale, s’échelonnant sur trois ans, visant l’élaboration de la cartographie des processus décisionnels. Les cinq articles de la thèse explorent les enjeux suivant : (no1) l’approche par le design et la dynamique des acteurs ; (no2) l’informalité des communications et de la coordination ; (no3) les facteurs de contingences qui influencent la « structuration » de la multiorganisation temporaire – MOT;  (no4) les typologies de la MOT, et ; (no5) l’itérativité des processus décisionnels et leurs influences sur les structures organisationnelles. Sept résultats permettent de valider les sous-hypothèses : qu’un processus d’« organisation active » génère des transformations – organisationnelles et processuelles – liées à la nature même du projet. Aussi, le projet d’aménagement : (1) est réalisé autant par des approches de gestion traditionnellement formelles et linéaires que par des processus de conception – qui sont, eux, non linéaires et auto-organisants, articulés à partir d’approches systémiques ; (2) amène à repenser ses propres processus de réalisation, et ; (3) constitue un facteur de contingence et influence la structure de la MOT créée pour développer le projet lui-même. La thèse révèle la diversité et la complexité des processus et des configurations organisationnelles, contribuant à produire une représentation multidimensionnelle de la conduite effective du projet. Trois contributions importantes, ouvrant la voie à de nouvelles recherches, découlent de ces conclusions, soit : (1) la construction du cadre des ontologies du projet et son articulation par les outils de la systémique ; (2) l’existence des constellations interorganisationnelles et des typologies de la MOT, et ; (3) l’énoncé du concept du « projet organisant » voulant que le projet « s’organise et organise » les processus et les organisations, par le jeu multiple des acteurs.Construction projects are often affected by lower levels of performance and significant gaps between what is planned and what is actually realized. This thesis aims to examine the phenomenon that allows the built environment project to organize itself and carry out its objectives. The hypothesis states that: projects influence, transform and create the organizations that conduct them, following a dynamic and iterative process, referred to as «self- organizing » and «  structuring ». This « active organizing » process generates transformations – organizational and structural – conditioned by the very nature of the project itself. To validate this hypothesis, an ontological frame, based on four categories of analysis has been devised, including: (a) organization and structures; (b) the project and its processes; (c) the artefact and its design, and; (d) actors’ dynamic. These fields are put in relations using systemic principles and tools within the paradigmatic frame of complexity. The methodology includes three steps, deployed along five articles : article no1 presents the research problem and theoretical framework; articles no2, 3 and 4 use case studies and case surveys for the study of various aspects of the organizational structures; article no5 presents a longitudinal case study, spanning three years, which examined decision processes. The five articles explore the following topics: (no1) the design thinking approach to projects and actors’ dynamic behavior ; (no2) the informality of communications and coordination ; (no3) contingency factors that influence the « structuring » of the temporary multiorganization – TMO;  (no4) the typologies of the TMO, and ; (no5) the study of iterative processes and their influence on organizational structures. Seven results validate sub-hypotheses that state that: a process of «self-organization » generates transformations – organizational and processual – linked to the specific nature of the project. Therefore, the project : (1) is conducted by both formalized and often linear management approaches as well as  iterative design process, the former being non-linear and self-organizing and responding to systemic principles ; (2) contributes to create its own processes of development, and ; (3) constitutes a contingency factor that influences the structuring of the TMO that is created to conduct the project itself. This analysis reveals the diversity and complexity of organizational processes and structures, producing a multidimensional representation of project behaviour. Three important contributions are drawn from these conclusions : (1) the frame of ontologies of the project and its underlying systemic functioning ; (2) the existence of inter-organizational work constellations and a typology of six TMO configurations, and ; (3) the statement of the « organizing  project » that, through the « self-organization » approach, « organizes » itself and the processes and organization that are created to conduct it, through actors’ multiple roles

    L’impression 3D : de l'émerveillement technique aux enjeux organisationnels, économiques et sociétaux

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    Partie 1 et 2 - Impression 3D et techniques de production • L’histoire de l’impression 3D remonte au début du XXe siècle, mais ce n’est qu’à partir des années 90 que les recherches se sont accélérées • Parler d’impression 3D au singulier est trompeur devant les multiples technologies, matériaux, etc. A minima, il faut distinguer l’impression 3D de type personnel de l’impression 3D de type industriel. La première est économique, mais avec un niveau de qualité plus faible. Elle est utilisée également par des entreprises à des fins de prototypage, R&D, test, maquette, échange avec les clients, etc. ; la seconde peut être utilisée en production sur une vaste gamme de matériaux, avec d’excellents niveaux de finition, mais nécessite un investissement important. Elle est néanmoins accessible comme fournisseur à qui l’on envoie des fichiers numériques, que l’on récupère par la poste quelques jours plus tard. Dans le rapport, on traite des différentes technologies disponibles, de leurs avantages, inconvénients et de leurs principaux domaines d’applications. • Malgré la limite quant aux matériaux utilisables, il y a une diversité de matériaux aux propriétés différentes utilisables : plastiques, métaux, matériaux composites, biomatériaux — sans considérer les recherches en cours sur de nouveaux matériaux. • L’impression 3D repose sur trois éléments clés : la modélisation, l’optimisation et la numérisation. Les avancées dans chacun de ces domaines augmentent la portée et les impacts de l’impression 3D. • L’impression 3D rend possibles de nouvelles esthétiques, et par là même, à la capacité de transformer la notion d’esthétique dans la société. Partie 3 - Impression 3D et organisation • Plusieurs groupes travaillent à la normalisation ISO de l’impression 3D afin de simplifier l’adoption par les organisations. Avec l’impression 3D, on passe de la consommation de masse à la personnalisation de masse à travers une transformation de la notion de normalisation. • L’impression 3D favorise l’adoption de pratiques organisationnelles propres au numérique, telle une augmentation et simplification des collaborations, un aplanissement des structures organisationnelles, une meilleure diffusion des connaissances interorganisationnelles. • L’impression 3D redéfinit la chaîne de production, en l’allégeant tant en amont (conception) qu’en aval (production, lien avec l’utilisateur). Elle contribue à la transformation des compétences des créateurs et des producteurs. Elle permet la multiplication des cycles de prototypage rapide, permettant de se centrer plus facilement sur les enjeux d’usages créateurs de sens et de valeur. En termes de production, elle permet l'économie (nouvel usage) de matière, la suppression d’étapes devenues superflues résultant en gain de temps important, l’optimisation de formes, de poids, de taille et de performance des objets (hyper optimisation — géométrique, structurelle, formelle). • De nouvelles chaînes d’approvisionnement sont alors possibles et s’organisent, permettant une reterritorialisation (possiblement en grappe et en réseau) de l’industrie, sous une forme beaucoup plus agile. On assiste ainsi à l’émergence de nouveaux modèles d’affaires embryonnaires. • Les connaissances manquantes autour de l’impression 3D sont plutôt de nature socio-organisationnelles que techniques. Partie 4 - Impression 3D et transformations économiques • Au niveau économique, une présentation de montre que l’industrie de l’impression 3D est en forte croissance depuis quelques années et devrait se poursuivre pour les années à venir. • Une présentation de quelques acteurs économiques clés de l’impression 3D est réalisée. • Le lien entre modèles open source et impression 3D modifie le tissu industriel, avec notamment impact sur la question de la propriété intellectuelle. • Cette reconfiguration économique liée à l’impression 3D a des impacts potentiels importants, telle une possible reterritorialisation s’accompagnant d’une reformulation de la dynamique industrielle, différente de la précédente révolution industrielle. Cette dynamique implique de nouveaux acteurs, de nouveaux modes d’échange, nécessitant un passage par la chaîne numérique. Cet ensemble de conditions émergentes et variées crée une nouvelle synergie entre les secteurs manufacturiers et le marché. Ce contexte unique permet de générer de nouvelles activités économiques à valeur ajoutée, suivant des cycles courts susceptibles de s’affranchir d’une partie des obstacles technologiques pour les producteurs. Par exemple, en design et en architecture, les imprimantes 3D (de type personnel) sont aujourd’hui massivement utilisées. • L’impact de l’impression 3D est présent dans plusieurs secteurs d’activités économiques, notamment le secteur aéronautique, l’architecture et la construction, le design et la joaillerie, l’art, le secteur médical et dentaire. Ainsi, des impacts importants dans les domaines de la santé (prothèses, greffes, reconstruction de tissus humains, etc.) de l’aéronautique (nouvelles formes aérodynamiques, objets plus légers, etc.) redéfinissent les acteurs et les compétences à développer dans ces secteurs de l’économie. Partie 5- Impression 3D : prospectives environnementales et transformations sociétales • D’un point de vue environnemental, l’impression 3D a un impact sur le cycle de vie des matériaux et des produits (utilisation des matières premières nécessaires sans surplus, diminution du poids, transport plus local en cas de reterritorialisation, épuration des matériaux, impact sur le cycle de vie), mais les études ne sont pas unanimes quant aux avantages environnementaux. • Les FabLabs traduisent une dynamique collaborative basée sur une culture d’entraide des acteurs. On note une nouvelle économie des modèles numériques reposant sur une logique proche de celle de l’open source (par exemple, partage des fichiers numériques dans des bibliothèques en ligne). Ces espaces permettent la coconception et l’apprentissage —des technologies et des processus de conception. • L’évolution rapide de l’impression 3D pose des questions quant à son enseignement et aux nouvelles possibilités offertes (emplois, débouchés, marchés, modèles d’affaires). Notamment, elle suppose, plus que d’apprendre sur les compétences techniques liées à l’impression 3D, mais d’apprendre les pratiques et usages collaboratifs qui permettent sa diffusion au sein d’organisations. • Des questions demeurent en matière de santé (inhalation de produits toxiques, matériaux plastiques, expositions prolongées, etc.) et en matière éthique (fabrication d’armes à feu à domicile, clés de bagage universelles)

    Cohérence et continuum d’accompagnement dans les écosystèmes éducatifs entrepreneuriaux

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    Cet éditorial revient sur les facettes et enjeux d'un nécessaire continuum d’accompagnement dans les écosystèmes éducatifs entrepreneuriaux, présente les articles publiés dans le numéro spécial, et dresse des pistes pour de futures recherches dans ce domaine

    Lettre de Michel Le Tellier (chancelier de France) au présidial de Blois datée du 09 septembre 1685, à Chaville

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    Lettre de Michel Le Tellier (chancelier de France) au présidial de Blois datée du 09 septembre 1685, à Chaville. In: Correspondance administrative sous le règne de Louis XIV, recueillie et mise en ordre par G. B. Depping. Tome II. Administration de la justice – Police – Galères. Paris : Imprimerie nationale, 1851. pp. 252-253

    Lettre de Michel Le Tellier (chancelier de France) au présidial de Blois datée du 09 septembre 1685, à Chaville

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    Lettre de Michel Le Tellier (chancelier de France) au présidial de Blois datée du 09 septembre 1685, à Chaville. In: Correspondance administrative sous le règne de Louis XIV, recueillie et mise en ordre par G. B. Depping. Tome II. Administration de la justice – Police – Galères. Paris : Imprimerie nationale, 1851. pp. 252-253

    Wood cladding in non - residential construction : overcoming the barriers to leverage the opportunities

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    Wood cladding is used in the residential market. However, the use of wood cladding in nonresidential and large multi-residential projects can sometimes be difficult. This paper highlights the barriers to the use of this material and draws recommendations to overcome them. A triangulation approach was used to enhance the validity of the findings with a deep literature review, interviews with different stakeholders, and analysis of several websites. The cross-compared analyses indicated that four main obstacles have hampered the use of wood cladding in non-residential projects. In order of importance, these obstacles are the recurring maintenance needed, restricting regulations (building code fire-safety and architecture implementation), appearance issues, and technical considerations regarding detailing and installation. To overcome the barriers of wood use in the non-residential market, three development axes are proposed based on communication with stakeholders, product adaptation for non-residential markets, and new product development with regards to product maintenance performance. These recommendations can guide manufacturers in adapting their product development strategies

    Cladding Materials in Non-Residential Construction: Consideration Criteria for Stakeholder in the Province of Quebec

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    Designing the facade of a building is a complex task due to the multiple criteria to consider and the number of stakeholders involved. This paper highlights the influence criteria, the requirement and the issues relative to the selection of cladding material for non-residential buildings. Architects, contractors, subcontractors and clients provide a systemic view of the situation, based on an analysis of the findings from a mixed-research method combining online survey and semi-structured interviews. The results show that the decision for the cladding material is mainly influenced by building type, client type, project context, personal experience, product reputation and project delivery methods. The most important requirement for architects, in terms of cladding materials are, in order, performance, appearance, and good warranties. Contractors and subcontractors look especially for compliance with the delivery schedule, with an optimal deadline of less than three weeks. Regarding installation, subcontractors seek speed of installation, system simplicity, easy coordination with envelope workers and on-site product modulation. Finally, the main issues with cladding are maintenance, newness of cladding systems, lack of construction detail, and tendering process. A better understanding of the cladding selection process provides valuable insight to the manufacturer in order to provide the right information to satisfy stakeholder’s need
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